jeudi 1 octobre 2009

Un camion en ville


Curitiba, l'immense ville, modèle paraît-il. Retrait d'argent (enfin). Traffic, densité, blocs, rues infinies, échangeurs routiers, entrées des centres commerciaux trop basses pour notre attelage.
Quartier chic. Villas, murs d'enceinte, grilles, chiens, barbelés, alarmes. Des riverains nous déconseillent de camper dans ces ruelles paisibles...
Station Esso, gardée la nuit. Bruit de l'autoroute, de l'aéroport, des camions qui se garent, gaz d'échappement, sirènes, nous dormons pourtant bien (comme dans le ronronnement d'une carlingue et sans la crainte de manquer un plateau repas).

« autopista litoral sul ». Comme prévu, nous infléchissons notre route vers le sud (et plus de froid encore). Montagnes, lacets, pluie interminable, camions surnuméraires, panneaux publicitaires (même pour Jésus), jungle. Arrachement d'une attache avant de la cellule, réparation devant un garage (sous l'eau).

Première plage ! Belles vagues brunes, grands immeubles d'une homogène et hideuse polychromie, autochtones grassouillets. Où est la carte postale ?
Camping. Gardé et calme.

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