lundi 29 janvier 2024

Informations for foreigners

Je pourrais vous parler de notre passage en occident, à Goa, du sable et du poisson de Palolem. Je pourrais vous parler des sièges tournant du train qui nous a menés à Hassan, ou des conducteurs qui nous proposent toujours leur rickshaw au triple du prix normal. Je pourrais aussi vous parler des appels avec les amis, quand ils sont, pour certains, à huit heures et demie de décalage horaire. Je pourrais même vous parler des pannes d'électricité régulières et du reste de notre quotidien mais vous ne connaîtriez pas vraiment l'Inde. 

En Inde, les parents donnent la becquée à leurs enfants jusqu'à leurs six ans environ. Les gens se baignent habillés. Encore aujourd'hui, la grande majorité des mariages sont arrangés. Tous les adultes de ce fameux train aux sièges tournant imitent en criant des fantômes quand on passe dans un tunnel. Quelqu'un est là pour nous apprendre que jouer aux cartes en public est offensant, mais les Indiens ont pour la plupart cette joie de vivre qui t'empêche de bouder trop longtemps.

Bruno profite de la moindre occasion pour entrer en contact avec des "ITs" (des ingénieurs en informatique, prononcer "aïe tiz"), même parmi ceux reconvertis en chauffeur de taxi…

Ce temple, à Halibidu près d'Hassan, a été construit en plus de quatre-vingts ans, ce qui a laissé le temps aux sculpteurs de travailler la finesse des frises.


vendredi 19 janvier 2024

Pano Lord Rama

Coucou ! 

On a pris nos habitudes à Hampi Bazaar, notamment celle d'aller sur nos restos en terrasse préférés. Ici, au "Chill Out", on peut boire le meilleur des lassis : banana-coconut !

Mais après une merveilleuse petite semaine chez nos hôtes, nous sommes allés, en rickshaw, à la gare. Je ne connais pas la vitesse indienne, je sais juste que c'est en m/h.

Notre train nous a menés à Bijapur, où l'on a pu admirer l'architecture indo-musulmane. Le retour a bouleversé nos plans : notre bus n'est pas passé... 

Mais ça nous a permis, en prenant un taxi pour deux jours, de faire une halte à Badami. Ses temples sculptés à même la roche sont impressionnants, mais attention aux singes !

Avant-hier, on est enfin arrivé à destination : Panjim. Capitale de l'état de Goa, anciennement portugais, elle nous permet de nous poser, avant d'aller voir les plages de l'océan indien !

Ps : Voici un adage de mon père, enchanté de ses rencontres : "India is colorful, India is joyful, and India is full of (friendly) people!"

Pss : Lord Rama est un des avatars (forme humaine) de Vishnou, un dieu hindou.

jeudi 11 janvier 2024

Hampi

Après quelques jours dans les rues embouteillées et presque étouffantes de Bangalore, nous avons pris un train de nuit pour Hampi, plus au nord.

On a visité les temples depuis Hampi Bazaar ! Il y a beaucoup d'animaux (plein de singes) ! Mais, pour Sophie, le mélange de musique et de klaxon était horrible : "impossible de se reposer avec tout ce raffut". Alors on à quitté Hampi Bazaar pour un coin de la ville plus au calme (avec tout autant de temples à visiter).

Les habitants sont toujours prêts à nous aider mais veulent toujours se faire prendre en photo avec nous.

Au Virupaksha Temple, un éléphant bénit les visiteurs !

Un des meilleurs petits-déjeuners est le dosa (mais comme je l'ai mangé il n'est plus sur la photo) !

Lundi, j'ai commencé les cours à distance par un contrôle, installée dans un fauteuil !

vendredi 5 janvier 2024

On y est !

Bonjour ! Namaskaara !

Après avoir revu des amis parisiens et tous mes grands-parents, nous avons passé une nuit dans un hôtel au pied de l'aéroport. Le lendemain, après un enregistrement rapide des bagages, nous avons pris notre petit-déjeuner dans l'aéroport (voir la photo).
Après plus de huit sympathiques heures de vol, nous avons atterri à Bangalore, dans le Karnataka.  


Marine en France 

Marine en Inde

Et hier, après trois heures de sommeil, Bruno et moi sommes allés prélever de l'argent  (avant-hier ça ne marchait pas). Ensuite, le petit-déjeuner nous a fait découvrir deux choses : des spécialités indiennes, comme l'idli, mais surtout que même les sauces à l'aspect des plus crémeux peuvent s'avérer piquantes. 
En quête d'une carte SIM, nous avons passé les six heures suivantes au centre de Bangalore. D'agence en agence, nous avons marché, emprunté des rickshaws, et aussi pris le métro, devant lequel on a littéralement fait la file indienne ! 
Victorieux, on a encore habitué notre palais au piquant, en dinant dans un fast-food aux plats "no spicy please" (vous vous doutez bien que c'était très pimenté quand même). Toutefois, il suffit de s'habituer : ce matin la sauce dont je parle plus haut était bien plus douce !