lundi 1 avril 2024

Signal du départ

Les derniers repas, les dernières rencontres, les derniers pourparlers parfois interminables avec les chauffeurs de rickshaws, les derniers magnifiques sourires, nous vivons les dernières heures de notre voyage.

L'Inde est comme un formidable paquet-surprise qui déborde de vie. Elle nous manquera.

Terrible coup de froid dans le Sud ! Nous voici glacés au pied d'un palmier…

Eh non ! C'est à notre arrivée à Paris après une longue dizaine d'heures de vol.

vendredi 29 mars 2024

La boucle est bouclée !

On a de nouveau franchi la frontière du Karnataka, en traversant le parc national de Nagarahole, parmi biches et singes. À Mysore, on s'est offert le luxe de séjourner au Lalitha Mahal Palace, le deuxième plus grand palais de la ville, avec ses portiers en livrée d'époque (des maharajas), ses plafonds d'une hauteur prodigieuse, sa piscine au sein des massifs en fleurs et ses dallages propices aux glissades. Évidemment, nous en avons profité pour retourner au marché, effectuer nos emplettes et goûter les premières mangues de la saison !

Aujourd'hui, on a pris notre dernier train. On est à Bangalore, dans le tout premier hôtel de notre voyage et, dans quelques jours, notre avion nous ramènera en France. Juste au moment où on commençait à peaufiner nos innombrables petites habitudes…

mardi 26 mars 2024

En Inde, il me faut…

En Inde, on rencontre plein de gens différents, les paysages et les ambiances sont variés. Mais on a aussi notre petite routine…

On fait notre plein d'encas dans une épicerie.

On arrive dans un homestay, un hôtel ou une guesthouse.

On déjeune dans un restaurant.

On planifie notre prochaine étape dans une agence de voyages.

Tous les mois, on recharge notre carte SIM dans une boutique Airtel.

On prend quelques samoussas ou apoms (beignets sucrés) dans un street food.

On retire des roupies dans un ATM.

PS : Un intru s'est glissé parmi ces photos, à vous de le retrouver !

samedi 23 mars 2024

Wayanad

Cet article porte bien son nom, c'est la région dans laquelle nous sommes. On a fait plein d'étapes à travers les ghâts occidentaux, en commençant par un train de 4 heures pour les deux petites centaines de kilomètres séparant Kochi de Calicut, d'où nous avons pris un taxi pour Lakkidi. Là, avec nos hôtes, on a fait une balade dans le but de voir des éléphants (bon, on a seulement trouvé leurs excréments et des lucioles). Le lendemain, nous sommes allés à Padinjarathara, dans une chambre avec vue sur les Banasura Hills (montagnes) et le Banasura Dam (ici, ça veut dire lac).

On a fait une balade avec Midhun, notre hôte, étudiant, avec qui on a parlé de la politique et de la société de l'Inde. C'était vraiment très intéressant. Le lendemain, on a bu le lait des vaches de ses parents et de sa cousine voisine. On a ensuite pris un taxi pour Mattilayam, où on a encore gouté de nouveau fruits. Plutôt acides. Notre hôte, Jojy, nous a dit que, l'année dernière, un éléphant sauvage est venu dans son jardin…


mercredi 20 mars 2024

Vasco de Gama

On a passé quelques jours à Kochi, Cochin en français, dans le quartier de Fort Kochi. On est allé à Jew Town, où l'on a flâné parmi les "antiquités", et au port, où les cerfs-volants se joignent aux oiseaux au-dessus des touristes venus admirer le coucher du soleil. Bruno était ravi de voir des carrelets, ces filets de pêches chinois millénaires carrés maniés par des grandes poulies en bambou.

On a goûté du pollichatu, du poisson enveloppé dans une feuille de bananier, et des spécialités tibétaines. On a été charmé par les architectures britannique, hollandaise et portugaise. Il régnait de surcroit une merveilleuse sérénité, à croire que les klaxons étaient prohibés. Bref, nous nous y serions volontiers installés de longues semaines, en l'absence de cette chaleur humide et torride, ressentie à plus de 40°C.

Dans toutes les villes touristiques, un "selfie point" permet aux Indiens (qui adorent les photos) de repartir avec un souvenir.

samedi 16 mars 2024

Tout est bon dans la coco

Un peu après notre arrivée au Paradise Homestay, à une trentaines de kilomètres de Munnar, sept jeunes indiens (très sympathiques) ont débarqué pour une soirée festive, avec alcool et musique. Ne supportant pas tant de bruit, on a trouvé une solution à l'indienne, à savoir dormir dans la propre maison de nos hôtes.

Benoli, notre hôtesse, adore cuisiner. Nous voici donc dans la cuisine d'été pour des cours de cuisine ! Parfois, on ne faisait que regarder son mari Jose ou elle râper de la noix de coco (il y en a dans tous les plats), ou touiller le curry, mais j'ai même réalisé mes propres puris, sorte de beignets gonflables !

Une fois, on l'a aidée à préparer un thali. Au resto, les gens peuvent s'en faire resservir à volonté. Sur cette photo on peut voir, autour d'un riz kéralais, des pickles dans le pot à fleur, du sambar juste à gauche, puis de l'avial, un mango curry, un chutney, et enfin des papads dans la boite cylindrique.

Avec les visites du jardin et la générosité de Benoli et Jose, on s'est retrouvé avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de fruits. Enfin, entre réunions de Bruno et devoirs de Marine, on a profité de la piscine !

dimanche 10 mars 2024

Ice tea

On a quitté Allepey pour aller à Thekkady. En chemin, on a mangé dans un resto avec une vue imprenable sur les collines environnantes. Pour 80 roupies par personne (moins d'un euro), on mange délicieusement (végétarien !) et à volonté.

Nous sommes ensuite arrivés dans deux logements insolites : un "house-boat", sur l'herbe, devant la rivière Periyar, et le lendemain une cabane perchée dans les arbres. À mille mètres d'altitude, on a dû sortir nos pulls en soirée !

Au Kerala, parmi temples, mosquées et églises, on voit beaucoup de drapeaux communistes (en haut à droite de la photo).

Le jour suivant, nous sommes allés à Munnar, célèbre pour ses champs de thé ! On est resté quelques nuits dans un homestay avec (presque) que des touristes français et un personnel adorable. Actuellement, on est à une trentaine de kilomètres à l'ouest, mais le sujet mérite un article à lui seul…

PS : Pour combattre la chaleur, contrairement à ce que pourrait suggérer le titre, il est d'usage ici de boire de l'eau chaude.

dimanche 3 mars 2024

Shikara Shikara

Nous sommes d'abord restés quelques jours à Allepey même, dans un cottage en bois. Il portait le nom de la langue du Kerala : "Malayalam (Lake) Resort". On y a dormi sous nos premières moustiquaires. J'ai trouvé que le supermarché dans lequel nous avons fait nos courses était embelli par les grands contenants remplis de riz, de céréales, de noix ou de confiseries en vrac.

Nous avons ensuite pris un bateau, appelé shikara et pouvant contenir une petite dizaine de personnes, pour s'enfoncer dans les "backwaters" (un formidable réseau de canaux et de pièces d'eau), à une quinzaine de kilomètres d'Alleppey.

Ici, seuls les animaux dérangent le calme ambiant. On est de nouveau dans une maison kéralaise typique, avec son toit en bois en forme de pagode, et une salle de bain à ciel ouvert ! On a partagé certains repas avec des Français ou des Australiens charmants. J'aurais voulu mettre ci-dessous la photo d'un martin-pêcheur, mais après plusieurs après-midis infructueuses, j'y renonce. Voici à la place des cocotiers…

On a d'ailleurs fait une visite aromatique du jardin, avec Vijo, notre adorable hôte, durant laquelle on a vu un cacaoyer, un muscadier, des plants de poivre, un arbre à cajou et bien d'autres encore. Ce fut également l'occasion, pour Bruno et moi, de faire nos premières balades à vélo. Et comme l'Inde tumultueuse nous manquait un peu, nous sommes allés dîner dans le village voisin où l'on a retrouvé musique et imprévus.

Enfin, je ne sais pas si notre ordinateur va être réutilisable après toute l'huile que je laisse sur son clavier : on a passé la matinée à se faire masser.

mardi 27 février 2024

Bamos à la playa

On a passé une semaine de vacances tranquille et reposante à Kovalam.

Bruno et moi avons expérimenté nos premiers cours de surf. Résultat : beaucoup d'amusement, mais dos cassé pour Bruno et genoux écorchés pour Marine. Par ailleurs, à cause d'une crevette, Sophie est tombée malade. Elle a donc profité de la bibliothèque de l'hôtel pour passer des journées lectures. Bruno voulait d'ailleurs absolument annoncer qu'il est miraculeusement tombé sur le deuxième tome de la trilogie "Les Eygletière" d'Henri Troyat, dont il avait découvert le premier tome dans une boite à livres lyonnaise juste avant notre départ.

Voici notre deuxième pleine lune indienne. J'aime particulièrement les termes anglais de "black moon" (nouvelle lune) et "white moon" (pleine lune).

À Kovalam, il y a beaucoup de touristes occidentaux, à en oublier parfois qu'on est en Inde. Entre la chaleur, la côte et les gens qui nous saluent dans la rue, il faut prévoir une vingtaine de minutes pour parcourir les quelques mètres reliant notre hôtel aux délicieux restaurants qui bordent la plage.

Notre très gentil manager n'a jamais manqué de nous offrir des myriades de fruits, ce qui a rendu nos déjeuners très colorés.

On a développé des techniques plus ou moins efficaces pour extraire du jus de grenade. Et hier, on a pris la route d'Alleppey avec un sympathique chauffeur rencontré entre deux balades.

jeudi 22 février 2024

Pointe Sud

Pour ceux qui se demandent où se trouvent les belles villes de notre périple, voici une carte ! Kanyakumari est cependant la ville que vous situeriez le mieux : c'est le point le plus au sud du continent indien, carrefour de la mer d'Oman, de l'Océan Indien et du golfe du Bengale.

Nous étions donc au cap Comorin, où la criée s'anime. Au-delà de la statue de Thiruvalluvar, saint-poète vénéré du Ier siècle avant notre ère, seul l'océan nous sépare de l'Antarctique…

On y retrouve des pêcheurs, mais aussi des foules de pèlerins qui viennent admirer les cendres dispersées de Gandhi ou un soleil rougeoyant qui s'y lève ET s'y couche !

On a ensuite remonté un peu la côte pour aller à Kovalam, au Kerala (nouvel état pour nous) ! Sur la route, on a visité un palais (le Padmanabhapuram Palace dont on a fièrement retenu le nom) mêlant très joliment pierre et bois de Teck.

lundi 19 février 2024

Silence on dort

En tout, on a passé une petite semaine à Tanjore puis à Trichy, deux villes à 60 km l'une de l'autre dans l'est du Tamil Nadu. Elles abritent toutes les deux de grands complexes religieux, parmi les plus vastes du monde !

D'une terrasse, on voit les gopurams (gigantesque tour de statues au-dessus d'une porte) de Trichy. Il y a 7 enceintes successives et certaines abritent à elles-mêmes des temples ! Au centre, un temple doré est réservé aux Hindous.

On a pu, à mi-parcours, se reposer du tumulte (permanent) dans deux calmes hébergements, appartenant à la sympathique Usha, qui a répondu à nos questions. En effet, c'est lorsque, à Trichy, Bruno et moi passions une matinée aux ghâts (escaliers menant à un plan d'eau sacré) que nous avons observé une tradition étrange : un jeune homme se mariait à un bananier ! Cela servirait, quand les horoscopes sont contrariés, à tromper les planètes, pour, seulement ensuite, célébrer le vrai mariage…

On a ensuite, à Madurai, finit notre tour des temples du Tamil Nadu. Impressionnés par la présence à chaque fois d'éléphants maquillés religieusement !

lundi 12 février 2024

Baptisée

À Pondichéry, entre un croissant et quelques chocolats chauds, j'ai fait ma première plongée, dans le golfe du Bengale de l'Océan Indien (ou Bruno tout petit avait fait ses premières baignades) !

On a ensuite pris la route pour Tanjore, en passant par Gangaikondacholapuram (un long nom pour une ville abritant un grand temple). On a passé un dîner très convivial avec les autres hôtes de la guesthouse !

vendredi 9 février 2024

Le 9

Les vaches, en Inde, ont parfois les cornes ou la peau peintes, mais leur caractère sacré semble s'arrêter là. Elles font partie du quotidien des indiens, y compris en travers de l'autoroute, et il n'est pas rare qu'ils leur donnent des coups de bâton (assez violents) pour les faire se déplacer. À Mysore, Bruno et moi contemplions tranquillement, assis près d'une fontaine, l'activité des marchands quand, soudainement, l'un d'eux a lancé un concombre près de nous, ce qui a attiré une vache ! Connaissant l'expression "pleuvoir comme vache qui pisse", il convenait donc de rapidement… déguerpir.

Après Bangalore, capitale du Karnataka, Panjim, capitale de Goa, et un nouveau train de nuit qui m'a donné un rhume, nous avons débarqué à Chennai, capitale du Tamil Nadu ! À la suite de son indépendance, l'Inde a peu à peu affranchie ses villes de leurs noms coloniaux. C'est pourquoi certains reconnaitrons mieux Chennai sous le nom de Madras. Pendant un diner avec de charmants français expatriés en Inde depuis plus de dix ans, nous avons même appris que certains politiques nationalistes songent à renommer l'Inde en Bharat !


On a ensuite passé quelques jours à Mahabalipuram, célèbre pour son gigantesque caillou qui semble posé en équilibre. On a joué dans les rouleaux de  l'océan indien, sur la côte est pour la première fois, et dégusté du poisson fraîchement pêché. Enfin, nous sommes arrivés à Pondichérry il y a quelques jours. Ancien comptoir français, ça nous permet de retrouver nos repères car, aujourd'hui, on est le 9 février, et c'est le 9ème anniversaire de notre déménagement à Fontaines-Saint-Martin !

mardi 6 février 2024

Indian you speak?

Hello ! Alors, pour commencer, imaginez-vous entre deux étals d'un marché : "Vitch countRy name? M'am, just a look! GeRman? London? Vous êtes fRantcé ? Bouzou ! Coma tata pelle ?" L'accent indien, c'est ça ! À mon avis, la phrase d'exemple parfaite reste : "I took a szaveR in dze vashRoom." (j'ai pris une douche dans la salle de bain). Nous voilà donc arrivés au cœur du sujet de cet article : en Inde, on ne parle pas français.

Évidemment, on a appris les noms de ce qui se mange : dal, dosa, idli, lassi, masala, naan, paneer, palak, papad, vada... "Train de nuit" a, je trouve, subit la très mauvaise traduction de "sleeper". "Ama" et "Apa" veulent dire Papa et Maman. Au passage, j'ai remarqué que beaucoup de mots commençant par "s" en anglais commencent par "é" en français, comme "elephant stable" (l'étable des éléphants) ou "school pen" (stylo pour l'école). Enfin, il faut tourner, et non hocher, la tête pour dire oui :

Malheureusement, certains mots ne vont plus nous servir, car on ne va plus parler kannada. En effet, on quitte le Karnataka pour visiter le pays des Tamouls, le Tamil Nadu ! Février sera donc le mois de la découverte d'une autre langue, même si il y a des similitudes avec le kannada ! Nous savons déjà que "pas de piment" se dit "kara beda" en kannada et "no karam" en tamoul…

samedi 3 février 2024

Banana road

On a passé une petite semaine à Mysore !

Le bruit étant toujours un grand problème, on a dû quitter un premier hôtel, pourtant situé dans un jardin magnifique. Nous nous sommes alors installés dans un hôtel plus au cœur de la ville mais (relativement) plus calme.

 

Le dimanche, le palais de Mysore est illuminé par plus de 100 000 ampoules ! Deux jours plus tard, on a visité l'intérieur. Nous sommes aussi allés sur Chamundi Hill, qui nous a attirée par son nom mais qui n'a rien d'une colline verdoyante. Elle offre néanmoins un large panorama sur la ville polluée…

Ce qui m'a surtout plu, c'est le marché ! On déambule dans ses allées débordantes, entre l'odeur de coriandre et de collier de fleurs, ses pyramides de fruits et ses poudres colorées ! Bruno et moi y sommes souvent allés, et en sommes toujours revenus des sacs pleins de noix, et de bananes achetées sur la grande rue qui le jouxte.

Pour finir, je voulais répondre à un commentaire. En Inde, les femmes doivent se couvrir les genoux et les épaules. Nous portons donc des foulards avec des hauts sans manche. Parfois, c'est aussi utile pour se protéger du soleil

Et enfin, question aux lecteurs : pourquoi, lorsque quelqu'un lance un concombre près de nous, nous avons intérêt à déguerpir ? Réponse dans un prochain article !

jeudi 1 février 2024

Flash info

Trouver des mots croisés exige une lecture assidue de la presse locale.

Le président de la France visite l'Inde afin d'encourager notre périple.

Un (très gros) félin se fait (malheureusement) percuter près de notre hôtel.

lundi 29 janvier 2024

Informations for foreigners

Je pourrais vous parler de notre passage en occident, à Goa, du sable et du poisson de Palolem. Je pourrais vous parler des sièges tournant du train qui nous a menés à Hassan, ou des conducteurs qui nous proposent toujours leur rickshaw au triple du prix normal. Je pourrais aussi vous parler des appels avec les amis, quand ils sont, pour certains, à huit heures et demie de décalage horaire. Je pourrais même vous parler des pannes d'électricité régulières et du reste de notre quotidien mais vous ne connaîtriez pas vraiment l'Inde. 

En Inde, les parents donnent la becquée à leurs enfants jusqu'à leurs six ans environ. Les gens se baignent habillés. Encore aujourd'hui, la grande majorité des mariages sont arrangés. Tous les adultes de ce fameux train aux sièges tournant imitent en criant des fantômes quand on passe dans un tunnel. Quelqu'un est là pour nous apprendre que jouer aux cartes en public est offensant, mais les Indiens ont pour la plupart cette joie de vivre qui t'empêche de bouder trop longtemps.

Bruno profite de la moindre occasion pour entrer en contact avec des "ITs" (des ingénieurs en informatique, prononcer "aïe tiz"), même parmi ceux reconvertis en chauffeur de taxi…

Ce temple, à Halibidu près d'Hassan, a été construit en plus de quatre-vingts ans, ce qui a laissé le temps aux sculpteurs de travailler la finesse des frises.


vendredi 19 janvier 2024

Pano Lord Rama

Coucou ! 

On a pris nos habitudes à Hampi Bazaar, notamment celle d'aller sur nos restos en terrasse préférés. Ici, au "Chill Out", on peut boire le meilleur des lassis : banana-coconut !

Mais après une merveilleuse petite semaine chez nos hôtes, nous sommes allés, en rickshaw, à la gare. Je ne connais pas la vitesse indienne, je sais juste que c'est en m/h.

Notre train nous a menés à Bijapur, où l'on a pu admirer l'architecture indo-musulmane. Le retour a bouleversé nos plans : notre bus n'est pas passé... 

Mais ça nous a permis, en prenant un taxi pour deux jours, de faire une halte à Badami. Ses temples sculptés à même la roche sont impressionnants, mais attention aux singes !

Avant-hier, on est enfin arrivé à destination : Panjim. Capitale de l'état de Goa, anciennement portugais, elle nous permet de nous poser, avant d'aller voir les plages de l'océan indien !

Ps : Voici un adage de mon père, enchanté de ses rencontres : "India is colorful, India is joyful, and India is full of (friendly) people!"

Pss : Lord Rama est un des avatars (forme humaine) de Vishnou, un dieu hindou.

jeudi 11 janvier 2024

Hampi

Après quelques jours dans les rues embouteillées et presque étouffantes de Bangalore, nous avons pris un train de nuit pour Hampi, plus au nord.

On a visité les temples depuis Hampi Bazaar ! Il y a beaucoup d'animaux (plein de singes) ! Mais, pour Sophie, le mélange de musique et de klaxon était horrible : "impossible de se reposer avec tout ce raffut". Alors on à quitté Hampi Bazaar pour un coin de la ville plus au calme (avec tout autant de temples à visiter).

Les habitants sont toujours prêts à nous aider mais veulent toujours se faire prendre en photo avec nous.

Au Virupaksha Temple, un éléphant bénit les visiteurs !

Un des meilleurs petits-déjeuners est le dosa (mais comme je l'ai mangé il n'est plus sur la photo) !

Lundi, j'ai commencé les cours à distance par un contrôle, installée dans un fauteuil !

vendredi 5 janvier 2024

On y est !

Bonjour ! Namaskaara !

Après avoir revu des amis parisiens et tous mes grands-parents, nous avons passé une nuit dans un hôtel au pied de l'aéroport. Le lendemain, après un enregistrement rapide des bagages, nous avons pris notre petit-déjeuner dans l'aéroport (voir la photo).
Après plus de huit sympathiques heures de vol, nous avons atterri à Bangalore, dans le Karnataka.  


Marine en France 

Marine en Inde

Et hier, après trois heures de sommeil, Bruno et moi sommes allés prélever de l'argent  (avant-hier ça ne marchait pas). Ensuite, le petit-déjeuner nous a fait découvrir deux choses : des spécialités indiennes, comme l'idli, mais surtout que même les sauces à l'aspect des plus crémeux peuvent s'avérer piquantes. 
En quête d'une carte SIM, nous avons passé les six heures suivantes au centre de Bangalore. D'agence en agence, nous avons marché, emprunté des rickshaws, et aussi pris le métro, devant lequel on a littéralement fait la file indienne ! 
Victorieux, on a encore habitué notre palais au piquant, en dinant dans un fast-food aux plats "no spicy please" (vous vous doutez bien que c'était très pimenté quand même). Toutefois, il suffit de s'habituer : ce matin la sauce dont je parle plus haut était bien plus douce !