lundi 5 octobre 2009

Sables en vue


La route 101 poursuit le littoral. Continuité de chantiers (mais sans péages). Bourgs le plus souvent inhomogènes, inachevés, comme de banales successions de murs, d'enseignes, de tôles, de briques, de fils, de ciment, d'ateliers. Au-delà, la nature reparaît, gigantesque.
Ruisseau cristallin serpentant jusqu'aux sables venteux et blonds de la Praia Rosa (plage rose) à Garopaba, vaches à bosse en bord du Lago de Mirim, piste ocre entre rizières et océan de dunes à Jaguaruna, canyons vertigineux du parc Aparados da Serra (vain et interminable crochet dans le brouillard pour les apercevoir), route de charme vers les vignobles de Canela et Gramado.

Négligeant les crimes du journal télévisé, nous optons pour des campements sauvages.
Les habitants nous poussent à nous abriter. A la frontière entre les provinces de Santa Catarina et Rio Grande do Sul, nous partageons la surveillance du poste de douane. A São Francisco de Paula, le prochain commice agricole nous ouvre ses barrières.

La Niña prolonge la pluie de fin d'hiver. Dès que le soleil se cache, nous enfilons polaires et vestes. On rêverait de rebrousser chemin vers le nord...

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