jeudi 22 octobre 2009

La perle océane


Colonia del Sacramento, «  Colonia » pour ses intimes, déploie autant de charmes qu'une cité andalouse. On aimerait l'épouser. Vieilles pierres, port, phare, ombrages, fleurs, ruelles, quiétude, pavés, patios entraperçus, terrasses de restaurants, visiteurs ravis, senteurs du printemps.
A son coucher, le soleil flamboie sur le rio de la Plata, estuaire démesuré des rios Parana et Uruguay, découpant sur le lointain l'infime dentelle ombrée des immeubles de Buenos Aires.

Nous rencontrons la jungle family, voyageant également dans un camping-car immatriculé aux Etats-Unis. Nous mesurons le luxe du nôtre : luminosité, espace,  équipement, finitions.
Apéritif franchouillard et sympatique. Des éclairs naissent au large, une formidable tièdeur nous enveloppe. nous oublierions presque le coup de vent annoncé, quand soudain, sans le moindre prémisse, il fond sur nous et renverse notre tablée !

Sauve qui peut, recherche de l'abri de maisons, rafales, secousses, une alarme se déclenche, nous tremblons à l'idée de devoir prendre le bateau le lendemain.
Longtemps plus tard, le soufle s'apaise, un orage éclate, gronde, illumine les chaussées jonchées. Puis vient la pluie, abondante, mais sereine. Enfin le calme.
A trois heures notre réveil confirme que nous devons démarrer, épuisés.

1 commentaire:

  1. Courage les enfants, ca ne pouvait être une partie de seul plaisir, restez prudents au minimum reste normal. Les petits tracas métropolitains paraissent parfois gros et parfois petits noyés dans notre désillusion, nos habitudes et l'orgueilleux sentiment de sécurité de notre pays ! Vous faut-il un bon vieil "argent-ique" ? En tous cas milles bisous et encouragements pour la poursuite... Samedi gris, 7h00 au boulot, y'a pas mieux !

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