lundi 19 octobre 2009

L'immense cité du pays


Le centre ville de la capitale, quadrillage de blocs hétéroclites, lové dans la mer, présente d'emblée nombre de facilités : accès, circulation, stationnement, trottoirs, repérages, magasins, relative quiétude. Davantage qu'une poignée de places et de monuments de 200 ans d'âge parferait son charme.
Dans son entourage vit environ la moitié de la population du pays. Des Péruviens arpentent la rue.
A l'est nait l'infinité des sables clairs. A l'ouest le sel rencontre rapidement les boues du delta du rio de la Plata et dans les brumes de l'horizon se reflètent, depuis l'autre berge, les feux de la métropole argentine.

Après un mois d'échanges, le vendeur de notre cellule en Californie accède enfin à notre requête (transcription en substance de nos courriels, pour les fortunés n'ayant jamais eu affaire au support d'une société amércaine) :
« Un réparateur a diagnostiqué la panne de la valve de gaz de notre réfrigérateur, pourriez-vous nous l'expédier ? Bruno, avez-vous essayé avec une autre bouteille de gaz ? David, nous avons par ailleurs du gaz pour la cuisson. Bruno, le voyant gas est-il allumé ? David, le problème paraît identifié : il y a du gaz à l'entrée de la valve, sa bobine est alimentée, mais il n'y a pas de gaz en sortie. Bruno, le voyant check s'allume-t-il immédiatement ? David, notre valve ne s'ouvre pas... Bruno, ce genre de panne est rare, pourriez-vous m'envoyer une photo du circuit électrique ? Cher David, l'absence de réfrigérateur rend pénible le voyage avec des enfants et nos accès à Internet sont difficiles, particulièrement pour transmettre une photo... Bruno, je ne voudrais pas vous vendre la mauvaise pièce ! David, voici la photo, le voyant check ne s'allume pas immédiatement (soupir). Bruno, David m'informe que votre valve est à remplacer, disposez-vous d'une adresse pour l'expédition ? »
Pour être sincère, le climat ne menace guère de faire fondre nos plaquettes de beurre...

Nos enfants affichent un (court) déclin de santé. Les pluies récurrentes affectent (parfois) notre entrain, sans doute lorsque les heures enfermés à contempler ruisseler la pluie nous laissent nous poser trop de questions.
Nous tardons à nous élancer vers la Patagonie par crainte d'un regain de froid et dans l'espoir de recevoir la pièce de rechange à Buenos Aires.
De surcroit, les Urugayens sont si gentils !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire