mercredi 18 novembre 2009

Courrier des lecteurs


Notre réponse à quelques questions reçues.

Le vin argentin est-il à la hauteur de sa réputation ? Quelques bouteilles agrippées au hasard dans les supérettes ne nous ont pas encore révélé de trésor, à l'exception du Don Pascual en Uruguay. 

Projetez-vous de vous installer en Argentine ? L'esthétique de la France nous manquerait, mais on se plait à s'imaginer ici tant les choses paraissent simples.

Suivez-vous l'actualité française ? Un tantinet lorsque nous sommes en France. De loin elle paraît étriquée.

Comment peut-on vivre sans ordinateur ? On gagne du temps. On évite de se rappeler le boulot. On se chouchoute le Pimpin.

Parlez-vous à présent couramment l'Espagnol ? Loin s'en faut. Mais mieux que beaucoup des langues des autres pays que nous avons visités.
 
Avez-vous rencontré Jésus ? Les immigrants l'ont apporté dans leur bagage. On le croise encore au mur des églises, dans l'espoir des défavorisés et sur le paravent des nantis.

Enrichissez-vous votre encyclopédie des proverbes ? Une maxime des gauchos nous séduit (traduction propre) : « pine enflée entrave le galop ». 

Etes-vous heureux de votre voyage ? Les moments difficiles, ou simplement ternes, nous amènent parfois à nous interroger sur le bien-fondé de partir. Mais si nous ne vivons qu'une fois, comment découvrir autrement notre monde ? Tant de merveilles nous récompensent...

Comment vos enfants ressentent-ils l'aventure ? Romain se développe et grandit, joue et s'épanouit. Marine est entourée à plein temps de ses parents et d'averses de sensations.

Savez-vous protéger l'intimité de votre couple ? A toute heure, en persuadant les petits, assis devant le four à micro-ondes, que, dans cet épisode de Tintin, la Castafiore gémira jusqu'à sa délivrance dans la grotte noire.

Qui rédige votre blog ? Bruno marmonne, rumine, malaxe les textes (au lieu de s'adonner à une entière et passive contemplation). Sophie rit, applaudit, corrige, s'insurge, censure. La paix conjugale se racommode ensuite.

Publierez-vous un livre ? Un public (non captif) réclamerait des périples moins ordinaires. Mais nous ne souhaitons ni poursuivre à dos de guanaco, ni avec treize enfants supplémentaires, ni pour faire le bien, ni à poils enduits de graisse de phoque (bio).

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