El Alto, au-dessus de la capitale, au froid. La Paz, dans une dépression de collines abruptes et picturales. Spectaculaire recouvrement de la moindre parcelle rocheuse d'un habitat de briques rouges, arbres, rios encaissés, passerelles et rues entrecroisées. Séjour à l'écart à l'hôtel Oberland à Mallasa, comme tous les voyageurs, à raison. Soirée « crèpes au Nutella » avec les heureux qui comme ulysse.
Visite citadine avec peu d'effets sur nous, chapardages obligent. Moindre charme une fois immergés dans la carte postale, grouillante. Echoppes des « brujas (sorcières) », pour se repaître des ingrédients de la superstition, dont le fameux fœtus de lama séché. Infimes vestiges parmi des buildings, jamais assortis. Marchés au long des rues de quincaille, meubles, vêtements, fleurs, victuailles... Irrespect, presse, klaxons et harangues des mini-bus, rodéo de poussette, côtes âpres, relents. Longues queues devant les banques et la prison. Cireurs de chaussures encagoulés. Poulets à croquer, partout. Fugaces panoramas vers les cimes.
Bilan de notre septième mois de voyage, de 3 200 km :
- Les points faibles : la route infernale au nord de San Pedro de Atacama, les différences de richesse dans le nord du Chili, le capharnaüm routier du Pérou et de la Bolivie, notre pic de méforme physique au paso Patapampa.
- Les points forts : une nuit dans le désert avec son propre véhicule, comme Bruno en rêvait depuis si longtemps, nombre de thermes, notre bonne adaptation à l'altitude, ainsi que la puissance allègre de notre V8 turbo-diesel jusqu'à près de 5 000 m d'altitude, l'authentique folklore des pays andins, l'accueil des Péruviens, nos séjours plus longs, la constance d'un temps agréable, l'attrait des geysers de Tatio, du village fantôme d'Humberstone, du couvent de Santa Catalina, du canyon de Colca, des îles Uros, de l'hôtel Libertador et de La Paz vue du ciel, un accord de vente pour notre camping-car, l'opportunité de remplacer notre jante, la plaisante saveur des gargottes lorsque le ventre se porte à merveille.
- A améliorer : ne pas trop songer à notre retour.
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