De Salta, sous l'humidité des nuages, piste malmenée par l'eau, les récentes secousses telluriques et la délicatesse des poids-lourds jusqu'à San Antonio de los Cobres. Nouveau tracé de la ruta 40 dans des paysages étourdissants, viaduc du « tren de las nuebes (train des nuages) » à 4 200 m d'altitude, hauts plateaux arides, passages très délicats (adrénaline), cinq heures (de jour) sans croiser un véhicule, vent. Murets de pierres, toits de terre ou de chaume, cimetières, tissages en laine de lama, chapeaux plats à ruban, vigognes, moineaux verts, eaux thermales cristallines. A Susques, au kilomètre 4 800 (environ) de la route fétiche, nous bifurquons une ultime fois vers le Chili.
Premières nuitées de notre petite famille en exposition au Mal Aïgu des Montagnes. Seul Bruno (le plus sensible) accuse de légères céphalées.
Bilan de notre sixième mois de voyage, de 3 000 km :
- A améliorer : préférer la route et les embouteillages aux nuitées en ville, rester viligeant à l'égard des vols, remplacer les vêtements élimés de Sophie.
- Les points faibles : notre « Pimpin » nécessite d'être rechargé quotidiennement (mieux que le barron Bic, Apple invente l'iPhone jetable : ses batteries ne s'achètent pas en magasin).
- Les points forts : prédominance du beau temps et baignades, merveilleuses rencontres chiliennes, dépaysement, sentiment de vacances, remise à neuf des imperfections de notre demeure, glaces au congélateur et bières fraîches (pour les invités), excellentes évaluations scolaires de Romain, courriels de nos amis, Valparaiso, musée de Santa Cruz, magnificence de la ruta 40 et de ses environs.
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