Entrée péruvienne par Tacna. Légère appréhension comme à l'accoutumée : où trouverons-nous argent, diesel, échoppes, Wi-Fi et stationnement pour nourrir tirelire, véhicule, enfants, blog et tranquillité ?
D'emblée un premier parfum d'« Amérique du Sud », ainsi imaginée : chapeaux, longues nattes brunes, peau sombre, petite taille, robes tissées colorées, cireur, écrivain public, mille vendeurs dans la rue, musique andine. Ivresse de l'inconnu.
Grande gentillesse, sourires et « coucou » épars, foutoire routier, effort de propreté, pancartes édifiantes : « conduisez sur la défensive », « ne laissez pas de pierres sur la route », « ne brûlez pas de pneus », « démontrez votre savoir-vivre », « zone aérienne, explosion de missiles ».
Désert et larges oasis, lits de rivières arrosés, irrigation, maïs, oignons, cactus, bananes, vaches laitières (dites « normandes » en France), moutons, chèvres, chiens.
Serions-nous d'ores et déjà rassurés ?
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