mercredi 17 février 2010

Repaire du Pacifique


Comment évoquer Valparaiso, qui, à l'instar de cités telles que Fez, Venise, Baratpur ou Alep, se plaît à étreindre le promeneur d'un frisson amoureux ? Berceau des romans de pirates du Pacifique, muse de Pablo Neruda, écrin d'humanité dans une baie azur, infinité de demeures suspendues aux collines, antiques funiculaires, barraques rafistolées, palais en fleurs, labyrinthe ascencionnel, clichés propices à s'étourdir, port, fougue de l'art, vie, lumière. A savourer.
Mille fois prévenus en cours de route, nous avons contourné la délinquance de Santiago et nous garons à « Valpo » entre les quartiers Alegre et Conception, les moins tourmentés. Pourtant, pendant que nous dînons, un jeune-homme tente d'entrer par effraction, s'enfuit à nos cris. Emménagement nocturne dans une station service de l'autoroute (moins glamour).  

Quinze millions de pesos. Le prix de notre camping-car ou d'un cheval de race. Enviable pour celui qui trimbale la nuit sur une rocade d'autoroute un sac de marchandises sur ses épaules. Mais en dehors des grandes villes, nous avons peu rencontré de misère au Chili.

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