samedi 20 février 2010

Déceptions de passage


Abandon des brumes matinales du Pacifique pour les Andes argentines. Lacets et tunel du col du Christ Rédempteur. Neiges du mont Aconcagua, sommet des Amériques, culminant à 6 959 m. Douane inextriquable. Vestiges du prodigieux train « transandino ». Puente del Inca, pont de roche naturel ocré par les eaux thermales.
Ruta 7, s'enfuyant vers Buenos Aires, mille kilomètres plus à l'est.

Mendoza, immense cité arborée, au cœur des vignobles. Plusieurs heures pour atteindre le revendeur Michelin vers lequel nous nous acheminions patiemment depuis un mois, qui malheureusement détient une jante différente (si peu) de la nôtre.
Dégustation d'un vin médiocre à la jolie Bodega la Rural.  

Ruta 40 vers le nord. Versants arides, ravinés et tachés d'ombres. L'hiver, la plaine est inondée, la chaussée coupée ou recouverte. Canaux, moustiques, maraîchages, vignes, le plus souvent suspendues.   
San Juan, honorable cité arborée. Réception de notre cadeau de Noël : un colis de Californie contenant toutes les pièces imparfaites de notre camping-car, avec un coût d'expédition malheureusement supérieur à leur valeur.
Ordre à la nuit tombée d'un policier municipal de changer de stationnement. Pour sauver la règle : « les Argentins sont (majoritairement) sympas », il fera ensuite son possible pour nous aider. 
Recherche interminable d'un réparateur pour une fuite de gaz. Nuits citadines bruyantes, chaleur, fatigue, anxiété.

Difunta Correa. Temple de la superstition. Une femme, morte d'épuisement pendant la guerre civile de 1840, continua d'alaiter son bébé. Prières pour un itinéraire serein.

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