vendredi 14 mai 2010
De l'ordre, de la discipline !
Sud de la Bolivie. Un pont étroit. Nous sommes engagés pour le traverser. Un taxi arrive de l'autre côté, s'engage à son tour, accélère. Une fois bloqués au milieu, son chauffeur klaxonne, gesticule, déblatère : « reculez ! », « ce pont est réservé aux véhicules étroits », « sa rampe d'accès est trop pentue pour vous ». Accumulation de piétons et d'engins motorisés, vociférations. Débauche de cruelle stupidité, scène de la vie ordinaire.
Appartement d'une ville nord-américaine. Un vieil homme fluet berce son petit-fils dans ses bras. L'histoire bolivienne le cite parmi les leaders des coups d'états militaires réformateurs du XXème siècle. Il complimente Bruno sur sa taille : « j'aurais aimé te joindre à ma garde personnelle ».
Nom d'une Pachamama, déesse de la terre, quel régal cela eut été alors de (tenter de) mettre au pas un tel ramassis d'arrièrés ! Plus sérieusement, merci à tous ceux qui ont témoigné face à nous d'une once de jugeote. Puissent-ils un jour faire rayonner les splendeurs de leur pays.
Route éblouissante vers Tupiza. A la frontière avec l'Argentine, entre les villes de Villazon et La Quiaca, une cohorte de pauvres bougres et bougresses ploie en trottinant sous de lourdes charges, se substiituant à d'onéreuses mules. Soudain apparaissent mille étrangetés : le nécessaire pour nettoyer les parebrises dans les stations-service, des engins à cadran et aiguille pour mesurer la pression des pneus, des feux tricolores exerçant une influence sur la circulation, les produits frais stockés pour la plupart dans des réfrigérateurs... Comme il est intéressant de voyager.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Nous suivons avec plaisir vos aventures mais avons hâte de vous retrouver pour partager vos souvenirs de voyage. On sera la pour vous aider a apprécier aussi le retour au bercail.
RépondreSupprimermarine a tellement changé! Une jolie blondinette...romain attend romain!
Bisous et a très bientôt
Les rambert